Trois appels qui rapportent!

Le service de Police de la Ville de Québec vient de de nous transmettre les statistiques inhérentes aux appels reçus pour les alarmes intrusion au service d’urgence 911. En comparaison à l’année 2016, on constate pour 2017, une baisse de près de 7,7% du nombre des alarmes.  Par contre, comparées aux deux dernières années, les statistiques de janvier 2018 indiquent une  hausse du nombre d’alarmes non-fondées !  Les mesures mises en place devraient permettre une réduction significative sur le nombre d’appel annulés et sur les appels annulés en route.

Le service de Police de la  Ville de Québec croit que les résultats de 2017 s’expliquent,  en partie, par l’implantation, par les centrales de surveillance,  des trois appels de vérification qui sont faits au moment du déclenchement d’une alarme et ce avant de contacter le service d’urgence 911. Cette pratique semble avoir été mise en place par les centrales avant même qu’elle soit rendue obligatoire par le règlement 884 entré en vigueur le  1er janvier 2018 dernier. Pour sa part, CANASA rapporte qu’effectivement, les responsables de centrales de surveillance ont confirmé avoir débuté, en 2017,  l’implantation des trois appels de vérifications avant de contacter le 911.

Gratuit pour les membres : le  dépliant réduire les fausses alarmes!

Contrairement à la performance de 2017 et 2016, on enregistre pour le secteur commercial en janvier 2018,  une croissance du nombre d’appels  d’alarmes  non-fondées provenant du secteur commercial. Aucun facteur ou aucune circonstance particulière expliquent ce phénomène.

Pour davantage sensibiliser les clients aux alarmes non-fondées, CANASA offre un dépliant conçu pour informer les clients; on y retrouve entre autres,  les raisons qui militent en faveur de mesures préventives pour diminuer le nombre des alarmes non-fondées. Les membres peuvent le commander en ligne (maximum de 100 dépliants par membre) ou le télécharger en version PDF.

CANASA encourage ses membres à le distribuer à leurs clientèles et à redoubler de vigilance pour sensibiliser les clients aux conséquences des alarmes non-fondées. L’histoire démontre qu’un grand nombre d’amendes incite les clients à se « débrancher ». Rappelons que ce débranchement implique non seulement des pertes financières pour les membres, mais plus important encore est le risque d’encoure le client qui débranche non seulement son système de sécurité intrusion, mais également son système de détection incendie (fumée et CO2).